L’histoire de Peugeot 2eme moitié du XXème siècle

Cet article est la suite de l’histoire de Peugeot commencée ici.

Peugeot pendant les 30 glorieuses

En 1946, la production repartit avec la construction de la 202, modèle de base de la marque : 14 000 unités furent produites cette année-là.

En 1948, Peugeot décida d’adopter une politique de modèle unique et le Salon de Paris accueillit la première “nouvelle” voiture Peugeot de l’après-guerre : la 203. Ce nouveau modèle était doté d’un moteur 4 cylindres avec, chose rare pour un modèle de grande série, des culasses hémisphériques en Alpax et des soupapes en tête inclinées en V avec des bougies placées dans un puits central. En outre, la 203 était une monocoque (inédit chez Peugeot).

Peugeot 203 berline
Une 203 berline de 1949

Le 20 avril 1955, la 403 fut dévoilée : Peugeot avait fait appel, pour la première fois, au carrossier Pininfarina, originaire de Turin, pour dessiner le nouveau modèle. Par ailleurs, la 403 était la première de la marque avec un pare-brise bombé. Plus d’un million d’exemplaires ont été produits. A cette époque, Peugeot produisait annuellement un peu plus de 100 000 automobiles. Du côté des cycles, Peugeot produisait 220 000 unités à Beaulieu et comptait environ 3 500 salariés.

L’année suivante, Sochaux s’équipa du premier ordinateur permettant de gérer les approvisionnements : un IBM-650. La partie Cycles de l’entreprise fut frappée par la crise des deux roues : le chiffre d’affaire chuta de moitié. Cette crise conduisit Peugeot à concentrer ses activités sur l’automobile : en 1958, la marque se tourna vers la fabrication de pièces automobiles et devint équipementier.

En 1959, la 2 millionième automobile sortit de l’usine de Sochaux. En outre, la première diesel de grande série fut lancée : la 403, avec un moteur Indénor. La 403 fut alors la première voiture, au niveau mondial, a être équipée d’un ventilateur automatiquement débrayable, selon la température du moteur. Peugeot constuisit également les premières pistes d’essai à Belchamps, près de Sochaux.

Peugeot 403 cabriolet
Une 403 cabriolet de 1960

L’année 1960 marqua un changement dans l’image de Peugeot avec la sortie de la 404, également dessinée par Pininfarina, qui lui donna une ligne plus sobre et moderne que la 403. Douze années plus tard, la 404 aura été produite à 2 millions d’exemplaires ! A noter que la fabrication des outils forgés fut transférée dans des entreprises filiales située dans la Loire (Forges de Lavieu) et en Alsace (Forges de Goldenberg).

En 1961, Peugeot présenta au Salon de Genève le premier moteur français à injection directe, monté de série quelques mois plus tard sur la 404. A cette époque, la production annuelle avoisinait les 260 000 unités. En outre, Peugeot lança la construction du site de Mulhouse, qui devint au fil des années le 2ème centre de production de la marque.

L’année 1962, Peugeot présenta le cyclomoteur BB 104 à carrosserie carénée. L’année suivante, Peugeot entama des discussions avec Citroën, aboutissant simplement à un accord d’association. Dès lors, Peugeot se tourna vers la Régie Nationale des Usines Renault et des pourparlers furent entamés. La 404, avec Cliff et Nowicki, remporta l’East African Safari. En août, la production de la 403 atteignit le million d’exemplaires et une 404 équipée d’un embrayage automatique Jaeger fut conçue.

Peugeot 404 berline
Une 404 berline de 1967

En avril 1965, Peugeot dévoila sa première auto à traction avant, la 204 : moteur en alliage léger à arbre à cames en tête, freins à disque à l’avant et quatre roues indépendantes. Cette année fut également marquée par les 40 records mondiaux battus par la coupé 404 diesel monoplace, sur l’anneau de Montlhéry. Peugeot lança également la boîte automatique ZF sur la 404. Niveau administratif, la société des automobiles Peugeot devint une holding détenant, sous le nom de Peugeot S.A., le contrôle de toutes les sociétés du groupe. Les actifs industriels et commerciaux de la société ainsi que ceux de Indénor (fabricant les moteurs diesel à Lille) furent regroupés afin de créer la “Société des automobiles Peugeot” gérant la production et la vente des véhicules construits à Sochaux-Montbéliard, Bart, Mulhouse, Dijon, Lille, Saint-Etienne, La garenne et Vesoul.

Les négociations entamées en 1963 avec Renault aboutirent en 1966 et un accord de coopération technique fut signé : il prévoyait la mise en œuvre d’une politique de développement de participations communes. La “Française de mécanique“, ayant le statut de filiale, fut créée : sa mission était de construire des moteurs pour les 2 marques. Une usine fut construite à Douvrin, dans le Nord ; la production commença en 1972, une fois le constructeur Volvo de la partie. Cette année 1966, Peugeot et Cie devint “Aciers et outillages Peugeot“.

En 1967, c’est le plus petit moteur diesel du monde qui vit le jour avec la version break de la 204, 1 200 cc.

L’année suivante, c’est la sortie de la 504, nouvelle berline haut de gamme présentée en avant-première au Salon de Paris. L’anneau de vitesse de Belchamps, de 1 424 m, vit également le jour.

Peugeot 504 cabriolet
Une 504 version cabriolet de 1982

En 1969, la 304 et les coupés et cabriolets 504 furent présentés, de même que les 504 à boîte automatique ZF. Cette année, Peugeot devint le deuxième constructeur français de véhicules particuliers et, en 1970, la production dépassa les 500 000 unités.

En 1971, Peugeot, Renault et Volvo signèrent un accord technique pour développer un moteur V8.

En 1972, c’est la berline 4 portes la plus petite du monde qui fut présentée au Salon de Paris par Peugeot : la 104, construite à Mulhouse. A l’époque, l’usine de Mulhouse était composée de 9 000 salariés et celle de Sochaux de 35 000 personnes ; ainsi, l’ensemble des activités du groupe et des filiales représentait 57 000 emplois sur un total de 71 000. La même année, Peugeot acquit l’usine de Romilly-sur-Seine qui accueillit, à partir de 1987, toute la production des Cycles Peugeot.

Peugeot 104 ZS rallye
Une 104 version ZS, de rallye (1976)

En 1973, Automobiles Peugeot adopta le régime de direction et d’administration des SA européennes avec conseil de surveillance et directoire. Cette année, Peugeot avait produit plus de 8 000 000 de véhicules depuis ses débuts.

Peugeot dans la fin du XXème siècle

En 1974, Peugeot, qui avait négocié longuement avec Michelin, prit le contrôle de Citroën dont elle assura alors la direction et la gestion. Les accords entre Renault, Volvo et Peugeot aboutirent à un moteur V6 PRV, monté sur le coupé 504 et présenté au Salon de Paris. En 1975, c’est la 604, nouvelle berline haut de gamme de Peugeot, qui fut présentée au Salon de Genève. Le centre technique de Bavans, dans le pays de Montbéliard, fut construit afin d’étudier et tester des système antipollution et d’échappements pour l’automobile.

Peugeot 504 V6 rallye
Une 504 coupé V6 de rallye (1978)

En 1976, Peugeot absorba Citroën : Peugeot S.A. acquit 90% du capital du fait d’un échange d’actions avec Michelin qui obtint alors 10% des actions Peugeot. Une nouvelle structure fut alors mise en place sous le contrôle de la société holding qui prit le nom de “PSA Peugeot-Citroën. A Lille, Peugeot-Lille (anciennement CLM et Indénor) produisit son millionième moteur diesel.

L’année 1977 marqua le lancement de la 305 et la création de “Peugeot-Loire“. En 1978, Peugeot racheta les filiales européennes de Chrysler Corporation (Chrysler France-Simca, Chrysler UK-Sunbeam-Rooster et Chrysler Espana). Par la même, non seulement le groupe récupéra une gamme et des marques, mais il récupéra également des sites industriels parmi lesquels celui de Poissy en France, celui de Ryton en Grande-Bretagne et celui de Villaverde en Espagne.

En 1979, Peugeot fut encore précurseur en proposant pour la première fois un moteur turbo diesel sur la 604, du jamais vu sur le marché européen. Puis, en juillet, Peugeot annonça le retour de Talbot (elle en détenait le nom depuis le rachat de Chrysler France), afin de pouvoir diffuser sur le marché les produits des filiales de Chrysler. La 505 fut également lancée et PSA devint “Peugeot SA“.

En octobre 1981, Jean Todt fut nommé à la tête de Peugeot-Talbot-Sport. Les Talbot Tagora et Samba et l’utilitaire Peugeot J5 furent lancés, et trois sociétés pour les filiales spécialisées dans l’outillage sont créées : “Peugeot Outillage Electrique” (POE), “Societé Industrielle des Scies de Valentigney” (Scival) et “Société Industrielle et Commerciale Française d’Outillage” (SICFO). En 1982, c’est le véhicule militaire P4 ayant vocation à équiper l’armée nationale qui fut lancé.

1983 est une année fondamentale pour Peugeot : en effet, l’absorption de Chrysler Europe par Peugeot fut relativement difficile. Or, en 1983, le “Sacré numéro” vit le jour : la 205. L’image de ce modèle fut surtout embellie par la 205 GTI, sortie en 1984, qui devint un modèle de référence pour tous les sportifs aimant la conduite. Elle permit de tirer vers le haut la 205, de même que l’ont fait les versions compétitions (205 T16) et les victoires de la marque en championnat. Du côté outillage, Aciers et Outillages Peugeot céda sa part du capital de Peugeot-Loire, chargé du laminage de l’acier à froid, à Usinor.

Peugeot 205
Une 205 CTI et la “sacré numéro”

Peugeot : victoires en sport automobile

En 1985, la 309 fut lancé et Peugeot signa les accords de Guangzhou officialisant son implantation en Chine. Surtout, la marque devint championne du monde des Rallyes avec la 205 Turbo 16, pilotée par Salonen et Harjanne. Peugeot doubla la victoire l’année suivante avec comme pilotes Kankkunen et Piironen.

Peugeot 205 T16
Une 205 T16 de 1984

En 1987, la berline 405 fut dévoilée en dix versions à moteurs diesel et essence. Cette année marqua l’histoire de l’art avec l’organisation de l’exposition d’art contemporain “Art et automobile” à Montbéliard. Côté compétition, avec l’interdiction des groupes B en rallye, la marque se tourna vers le rallye-raid et remporta, dès sa première participation, le Paris-Dakar avec Ari Vatanen et Bernard Giroux sur la 205 T16. La 405 MI16 fut lancée cette même année. Par ailleurs, Peugeot lança le projet de rénovation du site industriel de Sochaux : “Sochaux 2000”. Côté outillage, les sociétés AOP et Cycles Peugeot fusionnèrent pour former “Equipements et Composants pour l’Industrie Automobile” (ECIA).

En 1988, Peugeot remporta une nouvelle fois le Paris-Dakar, avec les pilotes Kankkunen et Piironen sur les 405 T16 prenant la suite des 205 T16. Le musée Peugeot, sous l’égide de l’Aventure Peugeot, ouvrit ses portes à Sochaux. En outre, en plein boom des supercars, Peugeot présenta au Salon de Paris le concept “Oxia”, montrant son savoir-faire et sa vitalité dans la mesure où ce concept était une véritable voiture de sport aux performances élevées.

peugeot 405 T16 pikes peak
La 405 T16 “Pikes peak”, 1988-1989

L’année suivante, Peugeot tripla le nombre de ses victoires du Paris-Dakar avec l’équipe Vatanen-Berglund sur la 405 T16. La 405 à transmission intégrale fut dévoilée et Peugeot présenta au Salon de Francfort la prestigieuse 605. A la fin de l’année, le millionième exemplaire de la 309 sortit de l’usine de Poissy.

En 1990, Peugeot célébra les 100 ans de sa production automobile et remporta pour la dernière fois le Paris-Dakar, toujours avec la même équipe. La Peugeot 205 dépassa les 3,5 millions d’unités produites et la 405 dépassa le million. Peugeot présenta la 905 équipée d’un V10, construit par le groupe, en vue du championnat du monde des voitures de sport de 1991.

Peugeot 905
La 905 de 1992

En 1991, la 905 gagna sa première victoire à Suzuka, avec l’équipe Baldi/Alliot, puis à Magny-Cours avec Rosberg et Dalmas, puis à Mexico avec Rosberg et Dalmas. La 106 fut lancée en septembre à Mulhouse.

L’année 1992 fut une très bonne saison pour la 905 qui enchaîna les victoires : Silverstone avec Warwick et Dalmas, les 24 h du Mans avec Alliot/Baldi/Jabouille, Donington avec Baldi et Alliot, Suzuka avec Dalmas et Warwick, et Magny-Cours avec Baldi et Alliot. Peugeot-Talbot-Sport remporta alors haut la main le titre de champion du monde des voitures de sport et Derek Warwick remporta la couronne des pilotes de champion du monde dans la même catégorie. La 405 Turbo 16 soupapes et quatre roues motrices fut lancée cette même année.

En 1993, la 205 célébra ses 10 ans et déjà la production approchait les 5 millions d’exemplaires. La 306 fut lancée et la 905 Evolution remporta une nouvelle fois les 24 h du Mans avec Brabham, Bouchut et Hélary : les trois voitures Peugeot accaparèrent le podium, démontrant la qualité technique du savoir-faire du constructeur. Peugeot quitta alors le championnat du monde des sports-prototypes et annonça son entrée en Formule 1 dès 1994. Peugeot continuait à l’époque ses recherches dans la voiture électrique et confia 50 AX et 106 électriques à des clients de la Rochelle afin de mener une expérience. L’entreprise ECIA céda sa division outillage électrique à Stayer (Italie). Une nouvelle génération de scooter fut lancée par Peugeot Motocycles : le Fox.

Peugeot s’engagea donc en Formule 1 pour la saison 1994 en partenariat avec McLaren. En outre, le projet commun que PSA avait signé avec Fiat en 1978 aboutit à un monospace, le 806. D’ailleurs, les Fiat Ulysse, Lancia Zeta et Citroën Evasion, partageant la même plateforme de construction, furent assemblés comme le 806 dans la nouvelle usine de Sevel Nord (3 500 salariés). Issu du même projet, le Boxer, utilitaire de 7,5 à 13 mètres cubes fut construit à l’usine de Sevel de Val di Sangro en Italie. Côté électrique, Peugeot dévoila son nouveau concept car “lon”, monocorps urbain. La 405 MI 16 fut à nouveau victorieuse avec Laurent Aiello au championnat de france Supertourisme. La nouvelle gamme de Scooter Fox fut déclinée : Zenith, Buxy, Speedake.

Peugeot mclaren MP 4/9
La Mclaren Peugeot MP 4/9 de 1994

Peugeot sur la voie de la modernité

En 1995, l’expérience de la Rochelle inspira un nouveau concept car que Peugeot dévoila cette année : une citadine monocorps rattachée à une infrastructure et liée à un système de distribution-location dite “Tulip” (Transport Urbain Libre Individuel et Public). La 106 numéro 1 000 000 sortit des usines de Mulhouse, de même que la 100 000ème 806 sortit de l’usine de Sevel Nord. La nouvelle berline moyenne construite à Sochaux, la 406, vint remplacer la 405. Côté sport, Peugeot changea de partenaire en Formule 1 pour se tourner vers Jordan avec un nouveau moteur : le V10 3 l. En outre, Peugeot fut sacré champion de France des Rallye en 2 l avec la 306 maxi. En cycle, Peugeot lança le Scooter Squab dit le “4X4 des deux roues”.

En 1996, la production des 306 atteignit aussi le millionième exemplaire à Poissy, seulement 33 mois après sa sortie (soit un mois avant la 205 à son époque). Le nouvel utilitaire, qui avait été étudié conjointement avec Citroën, vit le jour : le Peugeot Partner/Citroën Berlingo (construction en Espagne sur le site de Vigo). Deux nouveaux concept car furent présentés à Paris : un roadster avec un arrière de moto dit “L’Asphalte” et un 4X4 à propulsion électrique. Peugeot Motocycles présenta son premier scooter électrique après une année d’expérimentation dans l’Est : le scootelec. Côté compétition, Peugeot fut à nouveau champion de France des Rallye, avec la 306 maxi. Enfin, Jacques Calvet, Président d’Automobiles Peugeot, fut élu Président de l’Association des Constructeurs Européens d’Automobiles (l’ACEA).

Peugeot 306 maxi
Une 306 maxi en pleine action

L’année suivante, Calvet et Prost, propriétaires de l’écurie Prost Grand Prix, signèrent un accord de partenariat pour s’engager dans le championnat du monde de F1 l’année suivante ; Peugeot s’engagea alors à fournir pendant 3 ans le moteur V10. Peugeot fut cette année-là le premier en France à utiliser les peintures  hydrodissolubles (moins polluantes) à Poisssy. La 106, rencontrant un franc succès, vit sa production renforcée avec l’installation d’une chaîne de montage à Sochaux. Le coupé 406, signé une fois de plus par Pininfarina, fut lancé et construit dans ses ateliers de Turin ; elle fut accueillie à l’époque comme la plus belle auto française ; 23000 exemplaires furent construits la première année, contre 15000 de prévus.

En Septembre, PSA Peugeot-Citroën vit Jacques Calvet quitter son poste de Président (qu’il occupait depuis 1984) ; il laissa sa place à Jean Martin Folz. Au Salon de Paris c’est la 206 qui fut dévoilée. Côté championnat, Laurent Aiello remporta le championnat d’Allemagne du Supertourisme avec la 406 et Gilles et Hervé Panizzi furent sacrés champions de France de Rallye, à nouveau sur la 306 maxi. Peugeot, avec Faurecia, entama une réflexion pour mettre en place un équipementier de taille mondial (Faurecia était né de la fusion entre Bertrand Faure et ECIA , dont PSA détenait 51% des parts).

En 1998, PSA signa un accord avec Rio de Janeiro pour installer une usine d’automobiles à Porto Real (elle fut opérationnelle en 2001). En mars, Peugeot présenta au Salon de Genève son concept car “20 coeur” : le toit escamotable articulé reprenant le concept de l’Eclipse de 1934, permettait de conserver 2 places à l’arrière et un espace permettant de transporter des bagages. Peugeot annonça qu’il était envisagé de construire ce concept de série pour un prix de 100 000 F. Le contrôle de l’usine de Sevel Argentine fut pris par Peugeot afin de produire les Partner, 405, 206 et Berlingo. A la fin de l’année, la 206 WRC fut présentée : elle devait prendre part au championnat du monde des rallye l’année suivante.

Peugeot 206 WRC
La 206 WRC de 2000

1999 : la 206 WRC entama le tour de Corse ; elle fut victorieuse au Rallye de San Remo. A la fin de l’année, la nouvelle berline haut de gamme fut présentée, la 607, au Salon de Francfort ; surtout, le premier filtre à particules sur un moteur diesel fut dévoilé.

En 2000, la 206 WRC remporta la victoire au Rallye de Suède et la 2ème place aux Rallyes du Portugal et d’Argentine avec les pilotes Grönholm et Rautuaunen. Le Salon de Genève put découvrir la nouvelle 607 Féline et la 607 Paladine. 18 mois après son lancement, la 206 fut produite à un million d’exemplaire.

Enfin, le nouveau Musée Peugeot inaugura son 1er agrandissement ; 200 véhicules y étaient exposés, dont 150 voitures.

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