Sizaire et Naudin Type K

Les prémices

La Type K Sizaire et Naudin a été mise au point par les frères Maurice et Georges Sizaire, associé à Louis Naudin. Le premier prototype de voiturette, achevé en 1902, se révéla défectueux, ce qui conduisit Maurice Sizaire à repenser un modèle plus viable tout en conservant l’originalité de son moteur inspiré du De Dion. Le nouveau prototype était doté à l’époque de solutions originales : suspension avant avec ressort transversal et roues indépendantes, boîte-pont à trois pignons attaquant la grande couronne et le moteur monocylindre à soupapes commandées et avance automatique.

 

La Type K

L’entreprise Sizaire et Naudin rencontra un succès important au début du XIXème siècle en grande partie grâce aux victoires de leurs automobiles en compétition, considérées à l’époque comme les plus rapides. Réputée pour la construction de monocylindres, l’entreprise s’orienta par la suite sur la mise au point de moteurs à 4 cylindres : ainsi, en 1911, la 12 HP voit le jour, toujours fidèle à la longue course et au châssis en bois armé. L’automobile est dotée de soupapes bilatérales, d’une commande de distribution par chaîne silencieuse et d’un graissage intégral sous pression pour favoriser les hauts régimes.

Type K coupé Limousine

C’est de cette voiture que découla la Type K, sortie en 1912, avec un moteur de 70 par 170 mm, déclinée en 3 modèles : K1, K2 et K3. Le changement de vitesse dans le pont fut conservé, le châssis était toujours en bois renforcé et les suspensions à ressorts 3/4 elliptiques lui procuraient une grande souplesse.

Côté mécanique, le moteur est un 4 cylindres en ligne doté d’un carburateur, la cylindrée est de 2 616 cc pour une puissance de 26 ch à 2 800 tr/mn, la vitesse maximale oscille entre 70 et 80 km/h en fonction de la carrosserie, l’allumage se fait par magnéto, la transmission offre trois rapports dans le pont arrière, les pneus sont de 810 par 90 mm, l’empattement est de 310 mm, la voie de 140 mm, la longueur de 410 mm, la largeur du châssis de 85 cm pour un poids de 850 kg (le châssis).

Type K coupé chauffeur

A sa sortie, la Type K se vendait 6 600 francs en châssis, 7 900 francs carrossée en Torpédo deux places et enfin 8 200 francs en quatre places.

Type K Torpédo

L’option roues fils Rudge coûtait dans les 600 francs en plus du prix de l’automobile. A noter qu’à l’époque, un kilogramme de pain coûtait 0,40 francs et qu’un ouvrier qualifié était payé 1 franc de l’heure.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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