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Le déclin de Rochet-Schneider
Puis, les conditions économiques, et notamment la hausse des coûts et l’inflation, amenèrent le Conseil a prendre la décision d’arrêter la production de châssis en 1950 (170 unités produites avec 400 à 500 employés en 1949).
Jusqu’aux années 1960, l’effectif chuta de moitié, les actifs étaient progressivement vendus et l’activité prit la forme de sous-traitances (location de surfaces.. en particulier à M. Berliet).
Le bureau d’étude de l’entreprise travailla, sous la direction d’André Billiez (ingénieur), sur un camion et un tracteur d’artillerie (le T6) qui devint par la suite le Berliet GBU-TBU.
La cessation des activités
A la fin de l’année 1959, Rochet-Schneider décida d’arrêter toute activité. Automobiles M. Berliet reprit l’affaire et le site de Feuillat, sur lequel il rassembla tout le département central des Pièces de Rechange. Les efforts portèrent sur les conditions de stockage, les méthodes de traitement des commandes, les équipements de manutention et l’introduction des systèmes informatiques. En outre, une ligne de reconditionnement de moteurs standard fut créée.
Les locaux furent ensuite utilisés par Renault Véhicules Industriels, qui maintint l’activité jusqu’en 1998 et mit le site en vente en 2001, site racheté par le Grand Lyon. Une partie du tènement fut cédée à la Société d’Enseignement Professionnel du Rhône (locaux inaugurés en 2006).
Le plan PONS mis en place après guerre avait prévu déjà le rapprochement de ROCHET SCHNEIDER avec BERLIET et la firme ISOBLOC d’ANNONAY ; Ce qui explique également
qu’un nombre resteint d’autocars ISOBLOC ont été motorisés soit par des moteurs ROCHET SCHNEIDER ou BERLIET diesel (4 CYL) en lieu et place du moteur FORD V8 ou PANHARD 4 HL
Jean-Pierre LOISEAU
Fils de l’autocariste /les cars LOISEAU de MARMANDE (47)
a voir le superbe tracteur 953 F75 de Baillon sur le figaro 29 01 15 P 28