Les voitures électriques représentent depuis plusieurs années une alternative très concrète aux voitures dotées de moteurs thermiques. Pour les consommateurs, ces véhicules qui ne produisent pratiquement pas de CO2 pendant leur utilisation. On nous la vend donc comme LA solution miracle au réchauffement climatique généré par les nombreuses automobiles. Nous vous proposons de faire ici un tour objectif des raisons qui pourraient vous pousser à acquérir un véhicule électrique, ou au contraire, les freins éventuels ou inconvénients à noter.
Les avantages des voitures électriques
Le principal argument en faveur des voitures électriques se résume à l’absence de polluants liés à leur fonctionnement. Les véhicules thermiques rejettent des particules fines, du monoxyde de carbone en grandes quantités, et toutes sortes d’hydrocarbures non consumés par le moteur : ce n’est pas le cas des moteurs électriques.
Les mesures prises pour les voitures électriques permettent par ailleurs de considérer comme négligeables les émissions relatives à l’utilisation des freins, ainsi que les particules émises par les pneus. En définitive, pour un air plus sain et un bilan carbone bien plus attrayant, ces véhicules qui ont le vent en poupe ont toutes les raisons de nous séduire. Ils constituent une solution intéressante et pratique pour limiter considérablement les émissions liées au domaine du transport.
Sur la question des avantages, les défenseurs des véhicules électriques mettent également en avant un fonctionnement presque silencieux. Les moteurs électriques sont de véritables atouts pour des villes plus calmes. Et pour l’utilisateur, ces véhicules sont aussi la perspective d’économies intéressantes au quotidien, étant donné que les dépenses en électricité reviennent le plus souvent bien moins chères que l’essence ou le diesel. D’un autre côté, les exigences en matière d’entretien sont aussi plus faibles pour le véhicule électrique.
Personnellement je doute de ce point, pour quelqu’un qui roule peu, le surcoût à l’achat d’un véhicule électrique ne sera pas rentabilisé par les économies sur le carburant. Surtout si vous avez déjà une voiture thermique actuellement !
Oui, mais… Quels sont les inconvénients des voitures électriques ?
Si le véhicule électrique semble une promesse intéressante, il est important de souligner que toutes les questions liées à la fabrication et à l’empreinte carbone de ces véhicules ne sont pas résolues. La production des batteries électriques requiert l’utilisation de minerais rares, extraits dans des conditions déplorables bien loin de chez nous.
Cette production de batterie implique évidemment des émissions carbone qui ne sont pas pris en compte dans le bilan de la voiture finale.
Certains spécialistes soulignent le manque de données pratiques dont on dispose aujourd’hui sur la durée de vie effective de la plupart de ces batteries, ainsi que sur la possibilité de les recycler avec succès. Lors d’une visite chez un concessionnaire Tesla de Los Angeles, j’ai posé la question au vendeur qui m’a avoué qu’elles étaient valables 7 ans, pour 200 000 kms peut-être plus…
A l’usage, les voitures électriques sont beaucoup moins polyvalentes que leur équivalentes thermiques en raison d’une autonomie faible sur moyen/long trajets. D’une utilisation encore complexe aujourd’hui au niveau de la recharge : trouver la borne + attente de la charge. Et évidement de la recharge quand on stationne quelques jours loin de chez soi.
En résumé, de nombreuses évolutions technologiques sont encore à espérer pour atteindre l’éventuelle neutralité carbone attendue des véhicules électriques.
Les précautions à prendre avant d’acheter une voiture électrique d’occasion
Si malgré tout cela, vous souhaitez toujours une voiture électrique, il reste le marché de l’occasion pour tenter de faire d’excellentes affaires. Il conviendra néanmoins de vérifier différents points. L’historique du véhicule électrique reste ainsi une donnée cruciale pour en savoir plus sur son état actuel. Il faudra prendre connaissance de la date de mise en circulation ou encore de l’historique des accidents éventuels. Personnellement, je n’ai pas encore trouvé d’information sur l’impact d’une utilisation passée sur la santé des batteries.
Au delà des précautions à prendre sur le choix du véhicule en lui-même, il faut bien vérifier tous les papiers nécessaires à la vente d’un véhicule d’occasion.
1 – La carte grise doit être au nom du vendeur
2 – Le dernier contrôle technique valide. N’hésitez pas à regarder les précédents pour en savoir plus sur l’historique du véhicule si celui-ci à plusieurs années.
2 – Le certificat de situation administrative ou certificat de non-gage du véhicule compte parmi les documents que le vendeur doit présenter impérativement au futur propriétaire. Ce document vous permettra de vérifier si la voiture électrique ne fait pas l’objet d’un gage et d’une interdiction à la vente. Un certificat de non-gage vous renseigne sur le véhicule et vous garantit que son immatriculation se fera aisément. Il s’agit d’un document simple à obtenir en ligne : il suffit pour cela de disposer de quelques informations de la carte grise du véhicule concerné. Prendre le temps de tout savoir sur le certificat de non-gage, et notamment sur sa durée de validité, est important pour se protéger contre diverses complications après l’achat de votre véhicule d’occasion.
3 – Le document de vente à remplir avec le vendeur appelé CERFA n°15776 avec les infirmations du vendeur.
Comme pour tout achat de véhicule d’occasion, pensez à faire un essai routier de votre véhicule électrique. Se faire accompagner par un professionnel en mesure d’effectuer toutes les vérifications essentielles sur le véhicule reste aussi une bonne manière de se prémunir de surprises éventuelles après la transaction.
Acheter une voiture électrique : bonne ou mauvaise idée ?
Rouler à l’électrique ressemble à une option salutaire quand on considère les enjeux climatiques actuels. Cependant, c’est à mon avis une vision très (trop) court-termiste pour être le cas.
Le véhicule électrique nécessite des choix contraignants à l’échelle globale. Son coût de fabrication élevé en CO2 qui n’est pas pris en compte, sa faible durée de vie (comparé à une bonne 205 qui ne consomme pas tant que ça) et la nécessité de produire de l’énergie électrique en grande quantité et à partir d’énergies renouvelables me fait penser que c’est une fausse bonne idée.