Erwin Komenda, l’un des principaux dessinateur de Porsche, est à l’origine des formes profilées de la carrosserie en aluminium léger de la 356. Elle était montée sur un châssis tubulaire contenant en porte-à-faux arrière un 4 cylindres opposés. Cette configuration lui confère une bonne tenue de route et un comportement nerveux même si, comme beaucoup de Porsche à moteur arrière, elle devenait incertaine à haute vitesse. C’est ce caractère et ses dérapages épiques que les puristes apprécient.
Dès 1948, la première victoire en course de la Porsche 356, en 1500 cc sur le circuit d’Insbrück en Autriche, démontra le sérieux des performances du modèle. Son succès au Salon de Genève l’année suivante se transforma en 46 commandes de coupés 356 fabriqués dans les ateliers de Gmund.
En 1950, la réputation de robustesse du modèle fut prouvée par ses records d’endurance en catégorie 4000 et 10000 km. La 356 participe ensuite pour la première fois aux 24 heures du Mans et remporta la victoire des 1100 cc en établissant un nouveau record mondial des 72 heurs lors des tests d’endurance avec une moyenne de 133 km/h. La voiture du envoyée dès la fin de la course au Salon de l’Auto de Paris, attirant une foule immense sur le stand de Porsche.
En 1951, Max Hoffman, vendeur de voitures américain, fut le premier à importer des 356 entamant ainsi la grande histoire d’amour entre Porsche et l’Amérique.
En 1952, une nouvelle victoire fut remportée aux 24 heures du Mans ainsi qu’à la Mille Miglia en Italie avec une voiture privée, perfectionnée par son propriétaire.
Dans sa sixième année, la 356 avait déjà subit de nombreuses améliorations grâce à la philosophie de l’entreprise consistant en de permanentes mises au point du moteur, du châssis, de la carrosserie et autres éléments mécaniques plutôt que de produire une remplaçante.