L’Opel Kadett

La « nouvelle » Opel Kadett est sortie en 1974. Plusieurs versions étaient disponibles :

  • 2 portes ou 4 portes, break ou coupé
  • Moteur 993 cc, 6 cv, 48 ch DIN
  • Moteur 1 196 cc, 7 cv, 52 ch DIN
  • Moteur 1 196 cc, 7 cv, 60 ch DIN
  • Versions luxe : S, Luxe, Luxe Super et SR

Au début, ce sont surtout les berline et break, avec petit moteur de 1 litre (48 ch), qui furent mis sur le marché. Les moteurs de 2 000 cc furent également montés sur la berline automatique et sur le coupé.

Une Kadett plus sûre

La nouvelle Kadett restait classique dans les dispositions : moteur avant au niveau des roues directrices, arbres de transmission articulés, propulsion par essieu rigide et suspension avant à roues indépendantes avec ressorts hélicoïdaux couplés à une barre stabilisatrice transversale importante. A l’arrière, deux bras de réaction longitudinaux étaient montés afin de renforcer le contrôle du pont arrière.

La boîte de vitesse proposait 4 rapports synchronisés ; l’implantation du levier était située au bon endroit, renforçant la maniabilité de la boîte. En outre, les synchronisations étaient efficaces. La direction était à crémaillère et, au niveau du freinage, Opel avait monté des freins à double circuit assistés, avec disques à l’avant et tambours à l’arrière.

Comparé à l’ancienne Kadett, celle-ci était plus courte : 2 cm de moins au niveau de l’empattement. Cependant, la voie à l’avant était plus large de 5 cm et celle à l’arrière de 2 cm. Opel avait expliqué à l’époque que la géométrie du nouveau train avant avait été étudiée par ordinateur afin d’améliorer le freinage, notamment dans les virages et lors des manœuvres. Couplées aux efforts réalisés au niveau de l’adhérence, ces nouveautés permirent à la nouvelle Kadett de faire de gros progrès en matière de tenue de route. A noter que les pneus montés, des 155 SR 13 sur jantes de 5 pouces, relativement larges pour un modèle de ce genre, permettaient de renforcer l’adhérence de l’automobile. Ce renforcement se sentait notamment au freinage : la puissance de décélération fut accrue, avec une trajectoire beaucoup plus stable, quelques fussent les circonstances.

Niveau confort, contrairement à ses concurrentes françaises de l’époque, la Kadett était malheureusement déficiente en terme de souplesse et d’amortis.

En matière de conduite, la voiture réagissait rapidement, sans effort, le train arrière était dorénavant beaucoup plus aisé à contrôler et l’adhérence rassurante, faisant de la Kadett une voiture maniable, dotée d’une tenue de route satisfaisante. Au final, c’est tout le bilan sécurité de la voiture qui fut amélioré.

La carrosserie de la Kadett

Dans l’ensemble, la Kadett était relativement médiocre au niveau de sa ligne. En effet, déjà trop rond, l’ensemble était aussi maladroit au niveau des détails et même des proportions, passant à côté d’une jolie carrosserie, à quelques traits près.

A l’intérieur, le bilan était plus positif : la Kadett était agréable à habiter d’autant que  l’extérieur était visible grâce à de larges surfaces vitrées. Le volume habitable était satisfaisant et l’intérieur était bien agencé ; même un conducteur de grande taille pouvait trouver une position de conduite agréable. La banquette arrière, même sur les deux places, était capable d’accueillir les passagers, malgré l’espace limité pour les jambes.

Le capot moteur s’ouvrait dans le mauvais sens, grâce à une tirette située à l’intérieur ; l’accès à la mécanique était acceptable dans l’ensemble. A l’arrière, une malle imposante était placée, tellement imposante que la charge devait en être limitée afin de ne pas déséquilibrer l’automobile. Au niveau du coffre, le choix du système classique était décevant, dans la mesure où la majorité des voitures familiales de l’époque (Renault, Fiat…) proposait un coffre à hayon.

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