Epoqu’auto 2011

Cet article est découpé en plusieurs pages afin de présenter toutes les photos, voici les liens :

Epoqu'auto 2011

Les 4, 5 et 6 novembre 2011, le Salon Epoqu’auto, organisé par le Club des Amateurs d’Automobiles Anciennes, ouvrit ses portes pour sa 33ème édition. Situé à l’Eurexpo  de Lyon, le Salon offrit 37 000 m² couverts et 2 000 m² de plateaux thématiques d’exception aux visiteurs qui ont eu le loisir de s’y rendre. L’année passée, ils avaient été plus de 38 000 à se déplacer au Salon pour pouvoir admirer les modèles exposés et profiter des exposants et autres stands présents pour l’occasion.

Le salon a été ouvert :

  • vendredi 4 novembre de 10 h à 20h30
  • samedi 5 novembre de 9 h à 19 h
  • dimanche 6 novembre de 9 h à 18 h

Epoquauto 2011

Cette année, le Salon a fêté les 50 ans de la Jaguar Type E et mit également à l’honneur les Ancêtres avec Georges Irat et Rochet Schneider. En outre, Autodiva avait organisé un espace de 330 m² dédiés à l’histoire de la course automobile (spécial anglaises) des années 1970.

Plus de 450 exposants étaient présents : une quarantaine de marchands de véhicules de collection, spécialistes en pièces détachées, vendeurs de miniatures, artisans, vendeurs de jouet, journaux d’époque, selliers, carrossiers, spécialistes Citroën, spécialiste 2cv…et enfin une centaine de Clubs de marques. Beaucoup de marchands étaient venus d’Italie, spécialement pour le Salon et, aux côtés des passionnés de motos anciennes, il était possible de saluer le fameux Lionti, aujourd’hui à la retraite, mais toujours au poste pour la vente de pièces détachées pour motos typées course.

L’ambiance était décontractée et chaleureuse : il était possible de discuter avec les différents exposants et les nombreux italiens présents n’hésitaient pas à nous aborder pour parler de leur stand : ainsi, au détour du stand Fiat d’Italie, son responsable nous expliqua l’histoire du vélo « en bois » exposé sur son stand, produit en 1936 alors que les usines n’avaient plus de fer. L’idée n’aura finalement aboutit qu’à une dizaine d’exemplaires, dont celui-ci était le 6ème.

Vélo en bois – 1938

Le nouvel espace moto d’Epoqu’auto

Cette année, le Salon mit en place, pour la première fois, un espace moto d’une superficie de 4 000 m², qui accueillit notamment la Honda 750 et bon nombre de side-cars et triporteurs anciens. Cette rétrospective des motos françaises et étrangères, de plus de 30 ans, a été partagée par de nombreux Clubs et stands de marchands.

Epoquauto espace moto
Espace 2 roues

A noter qu’un plateau important de MV Agusta, inédit dans le monde des salons, avait été mis en place.

Il était possible de trouver des pièces détachées de toutes sortes : spécialiste de la roue, spécialiste de vieilles pièces, spécialiste de sellerie, carrossier ou encore magazine spécialisée en anciennes motos.

Les trois marques à l’honneur

Evidemment, ce sont les 50 ans de la Jaguar Type E qui ont été mis en avant lors de cette 33ème édition d’Epoqu’auto. Ainsi, les visiteurs ont pu découvrir environ 30 Jaguar (des années 1937 à 2011), exposées sur 800 m² ; une partie de ces automobiles a été prêtée par le Musée du Patrimoine Jaguar (Coventry, Royaume-Uni).

Jaguar type E
Une Jaguar type E

Le constructeur automobile Rochet-Schneider, originaire de Lyon, était également à l’honneur, pour tous les fanatiques de vieilles mécaniques : un plateau d’avant-guerre était installé sur environ 700 m². Une quinzaine de véhicules, issus du Musée Henri Malatre, de la Fondation Marius Berliet et du Musée des Sapeurs Pompiers de Lyon ont été exposés.

Enfin, aux côtés de Rochet-Schneider, une quinzaine de modèles Georges Irat furent  également présentée, à l’occasion du concours des membres du Club Georges Irat.

La vente aux enchères

De dion bouton
Radiateur De Dion Bouton – 1927

Un vente à l’encan fut organisée le dimanche à 14h30, animée par le commissaire priseur Jean Pierre Osenat. Une dizaine de véhicules d’avant guerre, de constructeurs lyonnais et régionaux, de même que de nombreux objets de collections ont été mis en vente. Ainsi :

  • une Bentley 3,5 I Cabriolet de 1934
  • une Berliet VH Torpédo « Le Mans » de 1923
  • une Berliet VTB électrique Fourgon M de 1924
  • une Berliet VIL de 1930
  • une Citroën 10 L « Rosalie » de 1933
  • une Citroën B2 Torpédo de 1922
  • une Cottin des Gouttes de 1929
  • une De Dion Bouton IW de 1927
  • une Delage DI de 1927
  • une Delahaye 109 de 1930
  • une Ford A Roadster de 1931
  • une Georges Irat 6cv sport MDS Roadster de 1935
  • une Hotchkiss AM Torpédo de 1924
  • une La Buire 15cv de 1926
  • une NSU HK 101  » Kettenkrad » de 1943
  • une Panhard Dynamic de 1938
  • une Panhard X73 « Vulus » de 1935
  • une Peugeot 173 Torpédo Sport de 1923
  • une Rally ABC Course de 1929
  • une Renault Primaquatre de 1937
  • une Scap Y Course de 1923
  • une Ultima Lyon de 1914

Voir les photos de la vente aux enchères ici.

A noter que des espaces étaient aménagés pour la vente de véhicules entre particuliers.

Corvette Stingray C3
Une corvette Stingray C3 de 1976

Epoqu’auto fut également l’occasion de rendre un hommage à 13 marques aujourd’hui disparues : Hotchkiss, Hispano Suiza, Salmson, Delage, Delahaye, Dedion Bouton, Talbot, Facel Vega, Chenard et Walcker, Panhard et Levassor, DB Panhard, Mathis et Amilcar.

Matra sport
Une Matra Sport

En conclusion, l’avantage de ce Salon est sa superficie qui permet aux visiteurs de pouvoir découvrir de nombreux marques et modèles d’automobiles et motocyclettes (voir les photos des véhicules exposés à Epoqu’auto ici). Cependant, il s’agit là aussi d’un inconvénient dans la mesure où le visiteur, qui ne reste qu’une journée, risque de s’y perdre et d’oublier ce qu’il a vu et ce qui lui reste à découvrir. D’ailleurs, il est préférable d’y passer la journée complète, ce qui permet également de pouvoir faire un tour sur le parking des anciennes.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *